La taverne d'Amatirë

Voilà qu'un nouveau client arrivait et redonnait le sourire à notre bonne tavernière. Il s'agissait du Héros et ami Nunch. J'étais ravi de le voir comme toujours. Je levai ma chope en sa direction.

-Bienvenu à celui qui a réussi à me motiver dans mon ascension! Alors messire Nunch, quand donc nous rejoignerez vous? Il me semble que vous n'êtes guère très éloigné... Il ne faut pas laisser la Damnée Lebia rééquilibrer les forces en puissance au sein des légendes.

Ça faisait combien de temps que je n'étais pas passée à la taverne? Probablement une éternité, je sais, je sais, je suis la reine des ces lieux et je n'y passe pratiquement jamais, pourtant c'est le seul endroit ou je peux me reposer un moment.....

*-Amatirë, un jus de cerise s'il vous plait, je meurs de soif et je suis fatiguée mon amie!*

Je repassais par la taverne, espérant la voir pleine, comme elle aurait due être... Encore une fois, je me trompais! Pourquoi ce vide? La cité était déserte...
Tant pis, je boirais seul pour encourager mes apprentis pour la mêlée, même s'ils ne faisaient actuellement pas partie de l'Ordre, ainsi que China5, apprenti de notre Reine... Ils vous se battre pour nous montrer leur bravoure...

Voyant Jedi seul dans la taverne, je m'approchais. Cela faisait tellement longtemps, que de bons souvenirs, je m'assis à côté de lui, et je lui dis joyeusement :

"Ah, cela faisait si longtemps... A partir de maintenant, tu me verras plus souvent à la taverne mon ami..."

Et je restais à côté de lui, attendant avec patience...

La taverne se remplit, se desemplit mais quoi qu'il arrive, reste Izawaki...

Car ce soit a la biere ou a l'hydromel,
Quel soit blonde brune ou couleur miel,
La boisson et amatire sont mes compagnons,
Il font de ce lieu ma maison,

L'OTS est ma famille, mon but, ma vie,
C'est pour ça que je les invite ici,
Avant que la fete soit finie,
Et que ce lieu retombe dans l'oubli...

Je revenais en cette belle cité qu'est Minassë Hyanda. Comme d'habitude, les rues semblaient désertes, quelques non combattants ici et là... Je soupirais. Comment rendre sa gloire passée à cette magnifique ville, notre patrie? Je remarquais néanmoins deux nouvelles habitations dans notre enceinte ce qui améliora mon humeur quelque peu maussade.
Tout en poussant la porte de la taverne, j'espérais sans trop d'espoir, la voir remplit. Mais comme d'habitude il n'y avait que Amatirë notre serveuse qui balayait la salle. Avec un petit sourire, je lui commandais une bonne chope de bière qu'elle s'empressa de m'apporter tant sa joie d'avoir un client était grande.

j'avais enfin pu accéder en cette cité. Depuis maintenant quelques jour ma maison était en construction et aujour'dui elle était enfin terminé.
je devais certes Emménager quelque peu ma demeure, mais j'etais fort content du résultat.
Je décida de visiter quelque peu peu cette cité qui m'était nouvelle.
Mais un détail me choqua : comment une cité si belle, pouvait-t-elle demeurer aussi vide...

c'étais le soir, en feuilletant un bouquin comme j'avais l'habitude de le faire les soirs passé a Minassë Hyanda, que je vi,par la fenêtre, une silouette s'égarée dans la pénombre.
C'était devenu si rare que je décida de me lever,enfiler quelque laine chaude et partir en sa direction

au fur et à mesure que je m'avançais vers cette mystérieuse silhouette la lumière éclaira son visage, je reconnu aussitôt sir chichan. C'était avec joie que je constatais ne pas etre seul ce soir...
il m'adressa la parole en premier :
Bonjour, Shiney ! Je ne m'attendais pas à y trouver un de nos Chevaliers trainer par ici... Alors, les lieux te plaisent-ils ? Sans bien sur parler du monde qu'y s'y trouve...[/quote]

-Bonsoir, Oui en effet je suis étonner par la splendeur des lieux, je reste ici encore quelques temps je m'y sens bien et vous quelle raison vous amène ?

Je descendais l'escallier menant à la chambre que j'avais loué pour un petit somme. Ma demeure vide me déprimait un peu ces temps ci. Je vis alors Amatirë avec un large sourire. Celà faisait du bien de pouvoir la voir dans cet état de gaieté après une déprime si longue. Néanmoins, la curiosité me poussa à lui demander la raison de sa joie. Tout en montrant la fenêtre du doigt elle me répondit:

-Il me semble messire que cette cité redeviens un peu plus animée qu'il y a peu... Déjà deux shaénides sont passés ici durant votre sommeil. Bien qu'ils n'aient rien consommé, j'en suis tout de même heureuse.

Je souris à la serveuse avant d'aller voir à la fenêtre, qui revenait dans notre ville. Je reconnu avec un grand plaisir, le parrain de ma fille Danaé, le sieur Chichan qui parlais avec un de nos nouveaux membres, messire shiney. Je me retournais alors vers Amatirë.

-Je serais toi, je préparerais trois chopes. Quelque chose me dit que les consommations vont repartir...

Puis je sortis retrouver mes deux camarades. Et tout en possant mes bras sur leur épaules je dis en riant.

-Et bien qu'avons nous là? Un membre du conseil et un jeune guerrier qui discutent dans le froid alors qu'ils seraient mieux à l'intérieur devant une bonne chope de bière...

Alors que je discutais avec sir chichan, le claquement d'une porte me fît tourner la tête, en regardant en direction de ce bruit commun je vis,de loin, un homme s'avancer en notre direction. Une fois cette homme proche je reconnu aussitôt une légende sur nos terres : jedi.J'étais pour dire asser fière d'etre entourer de tels guerriers, mais surtout nous étions trois, alors que il y'a quelque jour je me lamentais sur l'innocupation de cette magnifique cité. Il s'appuya sur nos épaules et dit "-Et bien qu'avons nous là? Un membre du conseil et un jeune guerrier qui discutent dans le froid alors qu'ils seraient mieux à l'intérieur devant une bonne chope de bière..."

-Il est vrai, que, le frottement de la bise sur mon visage me donne quelque froideur, de plus, malgrès mon jeune age, je prendrais bien une chopine sous les grésillement du feu.

shiney a écrit:

-Il est vrai, que, le frottement de la bise sur mon visage me donne quelque froideur, de plus, malgrès mon jeune age, je prendrais bien une chopine sous les grésillement du feu.

Qu'avions nous donc là? Un jeune jouvenceau qui ne connais pas les bienfaits des bières d'Amatirë? Ahah, j'aurais donc le plaisir de l'initier. Je tapais dans le dos de Shiney dans rigolant.

-Ridicule! Tu sais tenir une épée fiston?

en me tappant dans le dos, jedi riait, il avais l'air bien surpris de mon ignorance fasse a cette boisson...car malgrès tout j'étais plus experimenté a tranché des krakens qu'a boire un bon coup, joyeusement je dis :

-eh bien alors je suis tout impatient !, allons gouter ce breuvage au effet si bienfaiscant selon vous !.

J'amenais les sieurs Shiney et Chichan à l'intérieur où un bon feu nous attendait. Je souris à Amatirë et lui fit un signe avec mes trois doigts et elle me montra que les chopes étaient déjà prêtes. Je pris deux d'entre elles pendant que mes compagnons s'installaient près du feu.

-Ne t'inquiètes pas, je m'occupe aussi de la troisième...

J'amenais les chopes à notre table et je les présentais à mes amis avant de m'assoir et de regarder intensément la chope restante sur le comptoir. Il y avait longtemps que je n'avais testé celà mais je mis était beaucoup entrainé au cours de mes voyages.
La chope commença légèrement a glissé dans notre direction avant de se soulever et de venir doucement vers ma main. J'avais enfin réussi a maitrisé ce pouvoir! Amatirë me sourit et inclina la tête pour me féliciter. Heureux je me tournais vers mes compagnons qui me regardaient incrédules ainsi que la chope dans ma main.

-Oh ça! C'est un pouvoir que m'a apprit mon épouse Elenwen. Bien qu'humaine et descendante alfar, elle fut élevé par les elfes, peuple d'Amatirë ici présente. Ceux ci lui ont enseigné quelques pouvoirs... Malheureusement, on ne peut s'en servir au combat.

En entrant dans la taverne, je senti tout de suite le chaud me réconforter. Devant moi, au bar ce trouvais la servante de ce lieux, j'entendis sir jedi prononcer son nom, elle s'apellais : Amatirë. Elle avais un visage calme, et sa simple présence me réconforta.
Jedi avais pris en passant deux des trois chope déjà prête, il les offrit a Chichan et moi. Alors que la dernière chope se trouvait a quelques mètre de lui, posée sur le comptoir, Jedi leva gentiment le bras, puis la chope commença à se rapprocher étrangements jusqu'a decollé pour lui arrivé dans la main. Autant vous dire mon étonnement, selon lui, ce pouvoir venait de sa femme Elenwen.
Pendant que sir Chichan et jedi buvait lentement leur bière je leva cette chope dite miraculeuse et gouta

-Mmmh eh bien ! vous avez raison cette chope est miraculeuse, magnifique, extraordinaire ! j'ai eu tort de ne jamais m'en soucier auparavant.

Nous fûmes joyeusement emmenés par Sir Jedi. Quelques emménagements avaient-été fait depuis, mais je reconnaissais comme même ces lieux. La tavernière, Dame Amatirë, était toujours présente ; aussi ravissante et paisible qu'elle ne l'était lors de mon dernier passage. Je la saluai. On nous présenta quelques places au chaud, et j'appréhendais alors la délicieuse soirée qui nous attendait. Aussi lorsque nous nous installâmes, Sir Jedi nous amena deux chopes ; et la troisième resta à sa place. Curieusement, la tavernière ne fit pas un geste. Notre Ami revînt alors se joindre à nous, sans rien à la main. Le temps l'a t-il rendu étourdi ? Non, ce n'était pas cela. Bien sûr. Et c'est avec surprise que je vis mon ami tendre la main doucement vers la bière, comme si elle allait se déplacer pour lui. Je souris. Et pourtant, c'est ce qui se passa. Sans mouvement brusque, sans écart de trajectoire, la chope se déplaça jusqu'aux mains tendus du Sir Jedi. Sans nous laisser le temps de se remettre, il nous dit :

Citation :

-Oh ça! C'est un pouvoir que m'a apprit mon épouse Elenwen. Bien qu'humaine et descendante alfar, elle fut élevé par les elfes, peuple d'Amatirë ici présente. Ceux ci lui ont enseigné quelques pouvoirs... Malheureusement, on ne peut s'en servir au combat.

Je m'exprimai à l'égard de cette information :

- Eh bien, je vois que le temps est passé ; mais pas inutilement ! Cette maîtrise à due être des journées entières d'entraînements ! Mais venant de ton épouse, cela ne m'étonne pas. Elle a la parole si douce et la technique si développée. Enfin, j'imagine bien ce petit tour en pleine guerre. Il pourrait faire une arme redoutable. Dommage, en effet, que tu ne peux pas en faire usage.

Sir Shiney venait de gouter aux délices de la bière de cette taverne. Après une ou deux gorgées, il nous fit part de ces sentiments. Et apparemment, elle fut bien appréciée. Je remerciai d'un sourire Amatirë.

j'avais fini ma chope, ma réléxion se portais sur mon choix d'en reprende oui ou non une nouvelle, pendant que j'y réfléchissais Chichan m'interrompa dans mes pensées :

- Sir Shiney. J'ai appris que tu cherchais une fonction particulière au sein de notre Ordre ; es-tu alors maintenant fixé ?

Un peu surpris qu'il s'interesse ah ma demande je répondis :

-Eh bien j'ai fais une demande, mais faute de temps ou je ne sais quelle raison je n'ai toujours pas de réponse, je n'ai donc pas d'assignation pour le moment, se qui me désole quelque peu puisque, je le rapelle, mon but dans cette demande est d'aidé le clan, et peut être avoir quelque responsabilité.

Il y avait longtemps que je n'étais pas revenu dans ma ville natale. Toutes ces journées de batailles et d'entrainement m'avaient trop longtemps tenu à l'écart de ses merveilles. Il était temps de se reposer un peu. J'avançais dans les rues, rencontrant quelques villageois qui m'avait vu grandir. Tout en m'approchant de la taverne, une sensation familière m'envahit. Cette sensation, je l'avais presque oubliée. Mon père ou ma mère n'était pas très loin, surement dans la taverne...
Je poussais la porte et vis à la table près du feu de cheminée trois personnes. Une personne que je ne connaissais pas avec deux personnes qui m'étaient plus que familières car elles étaient ma famille. Celle à la plus forte stature était mon père Jedi et la deuxième, plus élancée, n'étant autre que mon parrain Chichan... Ce dernier me tournait le dos. L'envie de jouer à la gamine me prit soudainement et très vite je levais mon index sur mes lèvres pour que nul ne révèle ma présence à ma "victime". Je percevais le sourire en coin de mon père mais il ne bougea pas un cil.
J'avançais lentement à pas de loup et une fois à portée je sautais vers Chichan avant de l'enlacer dans mes bras. Il me semblait plus fort que la dernière fois...

-Alors mon parrain, tu offrirais pas un jus de cerise à ta filleule préférée?

C'est avec une bière à moitié vide dans la main droite -l'autre servant de support à ma tête- que mon regard se tournait vers la fenêtre ; qui laissait percevoir un ciel presque noir. Mes yeux étaient à peine ouvert, mes muscles complètement relâchés : c'est dans cette état qu'une personne vient s'abandonner sur moi. Mon corps bascula brusquement en avant. J'aperçus deux avant-bras, et sans comprendre plus de chose ils se retirèrent pour me couvrir chaleureusement. De son agréable parfum et de son habitude je reconnus ma filleule Danaé. Elle m'annonça, d'une voix amusée ;

Citation :

-Alors mon parrain, tu offrirais pas un jus de cerise à ta filleule préférée ?

En effet, c'était bien elle. Toujours secoué, je lui répondais :

- Danaé ! Toujours aussi surprenante ! La prochaine fois, je penserais à ne pas m'asseoir à cette place... Enfin, ça me fait plaisir de te voir toujours aussi souriante ! Un jus de cerise, veux-tu ? Mmmmmh Ce n'est pas un peu trop pour toi ? ... [puis, réfléchissant à la situation...] Bon, je vais t'en prendre un. [remarquant qu'elle n'a pas où s'asseoir] Attends, je vais te chercher une chaise !

En effet, bien que n'ayant pas un nom barbare, le jus de cerise est trompeur ; et il est plus fort qu'on ne peut le penser. J'amenai une chaise et la fit asseoir parmi nous...

Ma fille sembla d'humeur taquine, comme à son habitude. Sitôt rentrée, elle s'est empressée de surprendre son parrain comme si elle avait encore 5 ans. Cela me rappelait bien des souvenirs du temps où cette cité était le fiefs de tous les templiers...
Mais tout ça avait bien changé, la cité comme Danaé. A voir son allure elle semblait être devenue une guerrière aguerrie comme sa mère. Sa demande auprès de son parrain indiquait également qu'elle avait grandie. Un jus de cerise! Clairement pas une boisson de petite fille bien sage. Si je n'avais pas rencontré ses yeux à ce moments là, j'aurais clairement refusé qu'on lui serve une tel boisson... Mais voilà, mon regard avait croisé le sien et ses yeux montrait une détermination farouche à me montrer qu'elle était devenue une jeune femme capable de prendre soin d'elle même.
Je me tournais donc vers amatirë qui attendait un signe de ma part pour savoir si elle devait remplir le verre ou pas. Sur mon acquiescement, elle sourit et remplit le récipient de jus de cerise pour le donner à son parrain Chichan.

Apparemment, j'avais réussi à faire comprendre mon message à mon père mais pas à mon parrain. Pendant que celui ci amenait la chaise qui m'était destinée près de papa, je m'installait sur la sienne avec un sourire malin.

-Merci parrain. Mais s'il te plait, ne me considère plus comme une petite fille qui doit être à côté de son père...

Sur ce, je pris mon verre de jus de cerise et en but une gorgée. Le liquide frais et sucré se déversa rapidement à travers ma gorge avant que la douce chaleur ne l'envahisse. Je passais ma langue sur mes lèvres doucement pour montrer que j'appréciais la boisson.

-Au fait, puis je savoir qui est cette personne qui m'est inconnue?

Le temps que je revienne armé d’une chaise, Danaé s’était permise de s’asseoir à ma place :

Citation :

-Merci parrain. Mais s'il te plait, ne me considère plus comme une petite fille qui doit être à côté de son père...

Comme une petite fille ? En effet, je ne men rendais pas compte. Je n’avais pas eu assez de temps pour la voir grandir. Aujourd’hui, ses plaisanteries n’avaient pas les mêmes dimensions qu’auparavant. Je sentais dès maintenant qu’elle voulait y proférer un message. Je comprends. Eh bien, ça ne sera pas chose facile de la considérer comme elle le souhaite ! Enfin, il le faudra un jour...
La tavernière amena le jus et Danaé en pris une ou deux gorgées. Apparemment elle appréciait… Je m’avouais vaincu.
Sur un tout autre sujet, elle nous interrogea :

Citation :

-Au fait, puis je savoir qui est cette personne qui m'est inconnue?

Je suivais le regard de la personne qu’elle fixait à ce moment. Il s’agissait du Chevalier Shiney. Je m’empressai de lui répondre :

- Ah ! Oui. C’est Sir Shiney. Il fait parti de nos rangs, depuis peu. Un très bon ami ! Tu apprendras à le connaître.

Je finissais tranquilement ma deuxième chope, quand un bruit de pas cassèrent la monotomie du sirotement de ma bière.
Une personne, inconnue a mes yeux, venait d'entrés dans la Taverne, après avoir fais quelques pas elle s'appuya sur les épaule de Sir Chichan qui, si je l'avait bien compris, était son Parrain. C'était une jeune Dame (quand je dit jeune ce n'était pas en comparaison de moi, car je l'était encore plus).
Après quelques brève paroles je compris que c'était pour eux une réunion famillial, car en en effet Sir jedi etait le père de cette Dame nommée Danaé.
Danaé s'intéressa un peu plus a cette inconnu que j'étais. Elle demanda :

- Au fait, puis je savoir qui est cette personne qui m'est inconnue?

Sir Chichan répondu le premier :

- Ah ! Oui. C’est Sir Shiney. Il fait parti de nos rangs, depuis peu. Un très bon ami ! Tu apprendras à le connaître.

Le fait que Chichan me considérais comme un très bonne ami me fit chaud au coeur, j'en pensais de même. en me tournant égalment vers cette inconnue pour moi aussi je répliqua :

- Bonjour, comme dit précédemment je m'apelle Shiney et je suis dans ce magnifique clan, ou grande famille comme je l'apelle depuis peu de temps, mais j'y suis déjà très attaché.
Et sinon pourrais-je à mon tour en savoir d'avantage sur vous ?

Je levais le reste de mon verre de jus de cerise vers le sieur Shiney et lui répondis avec mon plus chaleureux sourire.

-Soyez le bienvenu parmi nous messire Shiney! Notre guilde avait bien besoin de sang neuf... Comme vous avez pu le remarquer je suis la filleule du sir Chichan et la file de Jedi et Elenwen, qui est parti il y a des années hors de ces terres pour parfaire ses connaissances médicinales. Je suis née en cette cité, ce qui fait de moi une templière à part entière. Etant la nièce de notre reine Chinachina, je suis également son héritière tant qu'elle n'aura pas une fille...

Je regardais alors mon père et avec une pointe d'ironie j'ajoutais

-Enfin, héritière... On me considère encore trop jeune pour assumer ce rôle n'est ce pas?

Danaé se comportait bien devant notre nouveau templier et j'en étais fier, jusqu'à son allusion à son statut d'héritière et surtout sa remarque... Pourtant, je le savais, elle ne cherchais pas le pouvoir, elle aimait trop sa tante pour lui souhaiter du mal. Non, ses dires traduisaient encore le même message. Elle voulait que l'on admette qu'elle n'était plus une petite fille. Je lui rendis donc son regard et avant de finir ma chope de bière je lui répondis:

-Ne me regarde pas comme ça! C'est ma belle soeur Chinachina que tu dois convaincre et d'ici là je restais régent de l'Ordre à ta place...

Notre nouveau templier semblait croire que notre situation s'envenimait mais il n'en était rien. Je me dépêchais de lui expliquer:

-Ne craignez rien messire Shiney, je ne me chamaille jamais. J'ai hérité de la douceur de ma mère pour ça, bien que si vous m'embêtez de trop vous réveillerez vite le volcan de colère que mon père a mis en moi...

Je lui fis un clin d'oeil et un autre sourire pour le rassurer.

-Non, je veux juste faire comprendre à tous l'OTS qu'après une si longue absence, je ne suis plus la petite fille qui s'entrainait dans les rues rassures de notre cité mais bien une guerrière adulte et j'aimerais que l'on me considère comme tel c'est tout...

J'écoutais les paroles d'explication de Danaé et l'envie de la taquiner me prit, en souvenir de ces temps où je la portais encore sur mes épaules...

-Adulte, adulte... Plutôt adolescente, je dirais.

De suite, Danaé me fusilla du regard, c'est vrai qu'elle avait le même tempérament de feu que moi lorsqu'on la provoquait. Je lui souris néanmoins avant d'ajouter:

-Mais si d'accord sur le fait que tu es devenue une belle guerrière. Ta mère serait fière de toi si elle te voyait...

Je fus surprise t'entendre la voix de ma tante adorée. J'espèrais qu'elle n'avait pas trop entendu mes paroles qui, hors de leur contexte, pouvait sembler désobligeant à son égard... Malgré tout, j'avais confiance en elle, car elle me connaissait mieux que toutes les personnes ici présentes, à l'exception de mon père bien sûr...
Je me levais vite, heureuse, pour l'enlacer comme j'avais l'habitude de le faire avant.

-Tata China! Bon retour parmi nous!

Tout en disant ces mots, je m'aperçus en effet, à quel point j'avais grandi et ce, pas qu'intellectuellement mais aussi physiquement. Néanmoins, j'essayais de cacher mon trouble et serrais ma tante un peu plus fort. C'était bon de revenir chez soi et d'y voir les personnes que l'on aime.

Son arrivée très tardive dans la cité passa inaperçu, et après avoir posés son sac dans les quartiers de son père, Ophelie pris du repos. Le lendemain elle décida de se rendre a la taverne mais encore faudrait elle qu'elle la retrouve.

Aprés quelques instants elle arriva devant la taverne.

- "Oh cela n'a pas changé on dirait" dit elle en poussant la porte

Elle salua l'assistant et resta quelques instants debout, un peu figé cherchant un visage connue du regard...

Une nouvelle personne entra pendant que nous réjouissions de l'arrivée de notre Reine. Mon attention s'était alors égaré vers la porte qui venait de s'ouvrir et sur la silhouette qui se tenait dans l'encadrure... J'écarquillais les yeux en reconnaissant cette dernière. Il y avait longtemps que je ne l'avais point vu et elle aussi, comme ma propre fille, avait bien grandie. Je me levais donc pour aller accueillir la dite personne.

-Ma chère Ophélie! Il y avait si longtemps! Ne reste pas là voyons, rentre et joins toi à nous!

Je pris alors une chaise que je mis sur l'une des tables avant de tirer cette dernière vers notre tablée pour permettre à notre dernière arrivée de pouvoir poser son coude à son aise avant de me tourner vers Amatirë.

-Amatirë mon amie, veux tu bien préparer un autre verre de jus de cerise pour la demoiselle?

Une nouvelle personne se joignait à nous, et c'est sans peine que nous avons deviné qu'il s'agissait de ma demoiselle Ophélie ; malgré qu'elle avait un visage plus muri. Sir Jedi s'était donné la peine de l'accompagner à nos tables afin de partager cette soirée avec nous.
Elle s'installa auprès de nous, un jus de cerise en main.
Je me permis de rompre le silence :

- Et bien, mes amis. Quoi de nouveau depuis le temps ? On a surement beaucoup de choses à se raconter. Commençons donc, nous avons toute la nuit !

[HRP : est-ce toujours possible de poster ici alors qu'on est en pleine défense de Rilmir ? Je me permet donc... /HRP]